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SPECTACLE

La vacuité de résister à ce qui est possible !

La vacuité de résister à ce qui est possible !

Dans le travail d’un acteur.ice sur une scène ou un personnage ou simplement son travail sur lui-même, il n’y a jamais des choses bonnes ou mauvaises en elles-mêmes, mais des relations, des images, des mots et des sons qui puissent augmenter ou diminuer la puissance d’agir, qui puissent libérer de l’énergie, et je dirai aussi, une certaine joie de vivre … sur la scène. 

Le travail cherche donc, à déceler et aider à chacun et chacune, à trouver sa puissance, cette force qui le pousse à agir. Dans ce processus de travail, on trouve un paradoxe : c’est par le pouvoir de décision qu’il commence, mais à un moment donné, ce pouvoir il faut l’abandonner, afin que l’acteur.ice laisse une voie libre non pour agir, mais pour être agit… par une situation, une énergie, une idée. 

Toutes nos propositions pour la pratique théâtrale de l’acteur.ice visent leur autonomie. Il n’y a pas de place pour la gestion ! La gestion de ce qui est routinier, c’est-à-dire, chercher à inclure dans le connu tout l’inconnu qui peut apparaitre pendant le travail. Ce type de gestion c’est une résistance à ce qui peut surprendre, à ce qui arrive et qui s’impose de manière impromptue.

Le travail avec le corps que nous réalisons cherche à accroitre le champ des possibles que chacun et chacune contient en lui. Notre processus du travail construit une pratique, des manières, afin de faire réel, concret, une relation, une image ou une sonorité imaginée par l’acteur.ice . Qu’ils puissent dire : Ah, oui, c’était possible.

Dans le travail théâtral, tel que je le conçois, ma place est celle de créer les conditions pratiques, imaginaires, afin que ce qui est latent, singulier dans chaque acteur.ice puise s’ouvrir, puisse se réaliser. Je cherche à créer les conditions d’espace et de temps pour que cette « nuit noire » qui est la mémoire de l’acteur.ice puisse se révéler  avec des signes clairs. 

Je suis, et je demande à que chaque acteur.ice le soit, à l’affut de quelque chose qui serait
« ressentit » comme incommunicable ou comme irreprésentable, qui le pousse à ouvrir des chemins pouvant l’amener à la « construction de une vie scénique», d’une intensité possible à partager avec les autres soient les spectateurs et|ou les partenaires du travail.

C’est un travail d’ajustements permanents des relations entre les acteurs.ices afin de  construire des dynamiques qui n’entrent pas dans les territoires de la représentation, mais plutôt dans ces de la présence où les signes n’ont aucune dimension représentative, ne veulent rien communiquer, sont simplement des « symptômes » d’une intensité, d’une vie.
Cette recherche de la présence, on le comprend, ne vise pas l’expression de quoi que ce soit.
Dans le sens que les comportements construits, trouvés par les acteurs.ices, ne sont pas la reproduction d’une réalité extérieure. Nous ne perdons pas du temps sur la définition de ces deux mondes, la représentation et la présence, s’ils sont incompatibles ou pas.

L’immobilité et/ou impassibilité que nous travaillons ne cherche pas à créer des « tableaux vivants », mais un espace de liberté ou un espace vide dans le corps afin qu’il devienne réceptacle d’une voix, d’une image ou d’une émotion.

Oui, je le sais, une scène ou une pièce est représentative, dans la mesure qu’elle offre au spectateur des moments d'identification, des formes reconnaissables, on dit, en cherchant à produire par cette voie une émotion. Mais je pense et je le sais qu’il y a d’autres possibilités d’entrer en contact avec les spectateurs.ices, qui ne passent pas par l’identification,  mais plutôt par le témoignage, par la dynamisation de la perception.  Et même si ce n’est pas le même processus, pour les acteur.ices il y a d’autres moyens d’existence sur scène que ne passent pas par l’identification a un personnage, ni par la représentation d’une réalité extérieure à la scène.

Gabriel Alvarez

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